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Trois questions à Anthony DENAMIEL, distributeur et négociant en travaux public

« Le plus grand défi est de savoir aller au-delà de l'aspect purement financier, pour prioriser la qualité et la pérennité des réseaux. »
Anthony DENAMIEL,
Distributeur chez Lamberton

Quel est votre métier ?

Je suis négociant en travaux publics. J’assure la relation entre les entreprises de travaux publics (TP) et les fabricants. L’objectif est de proposer les bons produits, qui correspondent au mieux au chantier en cours de réalisation, mais aussi d’avoir une démarche de conseil : au-delà de la revente et de l’achat, mon rôle est de faciliter la vie du TP, de lui apporter de la sérénité, et de faire avancer le chantier de la meilleure manière possible.

Quelles sont les grandes etapes de votre travail ?

La première étape est l’étude de faisabilité, lorsque nous sommes consultés par une entreprise de TP dans le cadre d’un appel d’offre. Si le chantier est attribué au TP, nous réétudions plus précisément le projet et ses composantes (financières, humaines, organisationnelles…). En fonction des besoins du client, nous proposons ensuite les produits les plus adaptés et le chantier peut commencer. Tout au long du chantier, nous gérons la cadence des livraisons, les commandes, les stocks. Nous prodiguons des conseils techniques lorsque c’est nécessaire. Notre travail ne s’arrête que quand le chantier se termine !

Quels sont les grands défis à relever dans le domaine de la gestion intégrée des eaux pluviales ?

Le plus grand défi est de savoir aller au-delà de l’aspect purement financier pour prioriser la qualité et la pérennité des réseaux. Aujourd’hui, la dimension financière prend trop souvent le pas sur le reste : or, à force de vouloir faire des « économies de bout de chandelle », on finit par payer le prix fort ! C’est parfois difficile à expliquer, mais ce qui compte, ce n’est pas seulement de gagner de l’argent : c’est de bâtir des réseaux qui vont durer dans le temps et bien fonctionner.

Je remarque cependant que l’on parle beaucoup de la gestion des eaux pluviales en milieu urbain, et peu en milieu rural. Or, la non-maîtrise des eaux pluviales est à l’origine d’inondations, de perturbations, de pollutions aussi sur les terres nues à la campagne. Le problème est même plus visible en milieu rural, lorsque les routes et les champs sont inondés.

Quelles sont les conditions nécessaires à la réussite d’un chantier GIEP ?

Le meilleur moyen d’éviter les erreurs et les malentendus, qui peuvent parfois entraîner des conséquences graves, c’est selon moi de mettre les choses au clair à chaque étape du chantier. Les demandes du client doivent être très clairement exprimées et transmises. Le fabricant, quant à lui, doit aussi être très clair sur la réponse qu’il va apporter. L’erreur est humaine alors, pour s’en protéger et éviter les litiges, mieux vaut être très rigoureux et organisé !

Allez plus loin, téléchargez le Tome 1 de notre Guide GIEP sur les regards croisés sur la Gestion Intégrée des Eaux Pluviales