Enjeu majeur pour tous, l’eau se doit d’être mieux maîtrisée. Du fait de l’imperméabilisation progressive des sols, son cycle est fortement perturbé. L’eau est évacuée le plus loin possible de son point de chute avec l’ensemble des polluants récoltés sur son parcours.
Aborder le problème de façon globale permet de limiter l’impact sur les milieux naturels et de minimiser les risques, quantitativement aussi bien que qualitativement.
La Directive Cadre Européenne (D.C.E) sur l’eau du 23 octobre 2000 (Directive 2000/60/EC) donne la priorité à la protection de l’environnement et à une utilisation durable de l’eau. Elle demande de veiller à la non-dégradation de la qualité des eaux, par le biais de plans de gestion démarrés dès 2010 pour toutes les eaux de l’Union Européenne. L’objectif est d’atteindre un bon état général tant pour les eaux souterraines que pour les eaux superficielles, y compris les eaux estuariennes et côtières. Les critères de détermination de ce qui constitue un « bon » état de l’eau sont évalués sur la base de facteurs qualitatifs et quantitatifs détaillés, comme l’abondance de la flore et de la faune aquatiques, le degré de salinité, la quantité et la dynamique du courant d’eau, la concentration de nutriments, etc. Des prescriptions spécifiques s’appliquent notamment à l’eau potable, à la pollution et à la gestion des aquifères.
Sa transposition en droit Français par le biais de la loi sur l’eau en 2006 fait de la gestion des eaux pluviales une préoccupation réelle pour les collectivités en France. Les rejets importants d’eaux pluviales sont soumis à une procédure de contrôle au titre de «la loi sur l’eau» (art. L. 214-1 à L. 214-6 du code de l’environnement). Au niveau local, la réglementation est assurée par des arrêtés préfectoraux et des arrêtés municipaux : arrêtés de limitation des usages de l’eau, arrêtés fixant les dispositions pour la réalisation et l’entretien des ouvrages de prélèvements, etc. Les arrêtés doivent être en conformité avec les dispositions des SAGE et des SDAGE.
Traiter les eaux pluviales à la source, c’est à dire à l’endroit où elles tombent, peut avoir de nombreux avantages et se montrer très rentable.












